Shakhtar Donetzk
Club à l’histoire unique mais quelque peu oublié, le Shakhtar Donetzk est pourtant devenu une référence dans le football en Ukraine, et plus généralement en Europe de l’Est. Des débuts difficiles suivis d’une progression étonnante, pour finalement atteindre son apogée au début des années 2000, le quintuple champion d’Ukraine essaie aujourd’hui de survivre en dépit de la guerre civile qui fait rage dans son pays. Grand angle sur les Mineurs orange et noir.
DES DEBUTS DIFFICILES
Fondé en 1936 sous le régime soviétique, le Shakhtar s’appelle au départ Stakhnovets, en référence à Stakhanov, un ouvrier devenu connu pour ses exploits productifs dans les mines de la région, et utilisé alors par la propagande stalinienne. Le nom de Shakhtar ne sera adopté que dans le milieu des années 1940.
Mais très vite arrive la Seconde Guerre mondiale, qui vient stopper la progression des Mineurs de Donetzk. En effet, la plupart des joueurs partent alors au combat, et certains d’entre eux meurent sur le front. Si les matches reprennent en 1943 et que l’équipe intègre même le deuxième groupe du championnat d’URSS en 1945, l’équipe doit néanmoins être reconstruite pratiquement à partir de zéro. Les conséquences impactent donc les performances des joueurs sur le terrain, qui stagnent en deuxième division jusqu’en 1947.
LES PROGRES
En 1947, le club de Donetzk s’élève donc dans le premier groupe du championnat d’URSS. Après une première saison difficile, les résultats s’améliorent, et sa régularité en fait vite une des meilleures équipes du championnat. La preuve : les Mineurs finissent 3e du championnat d’URSS de football en 1951, et gagneront même la coupe d’Union Soviétique en 1961 et 1962, puis atteindront les finales en 1963, tout cela sous le tout nouvel entraîneur du club Oleg Oshenkov, considéré maintenant comme l’une des « légendes » du club. L’équipe a alors fortement gagné en terme de réputation au cours de cette période remplie de petits « exploits ». En effet, bien qu’étant considéré comme l’un des meilleurs clubs du championnat à l’époque, le Shakhtar restait tout de même dans l’ombre du Spartak Moscou, du Dinamo Kiev ou encore du Dinamo Moscou, clubs rafflant à l’époque la grande majorité des titres. Le club ne cesse d’élever son niveau, comme en témoigne son clean sheet d’une durée totale de 913 minutes en 1966 : un record à l’époque pour le club.
Le nouvel entraîneur, Oleg Brazilevich, continua d’alimenter le prestige de l’équipe en effectuant des changements importants au sein de l’équipe. En 1974, Vladimir Salkov fut nommé comme entraîneur lui succédant. Ses résultats ont mis tout le monde d’accord sur la progression constante du club. Le Shakhtar finit en effet deuxième du championnat d’URSS en 1975. Le Shakhtar fit ainsi ses débuts européens cette année-là, et atteindront même les huitièmes de finales. Son entrée dans une compétition européenne marque un changement de dimension de la part du club.
L’équipe confirme par la suite. Elle occupe la 3e place du championnat en 1978, puis sont dauphins derrière le Spartak Moscou. Concurrent sérieux au sein de la ligue, le Shakhtar fait aussi peur en coupe nationale : le club soulève la coupe d’URSS en 1980, puis renouvelle l’exploit en 1983, la même année que la supercoupe d’URSS. Cette période sera donc marquée par une forte progression et son mérite récompensé par des titres nationaux. Certains joueurs qui ont participé à ce changement de dimension deviennent alors des légendes du club, comme le milieu de terrain Mikhail Sokolovskiy, connu pour sa qualité de passes (et surtout pour ses 485 apparitions au Shakhtar), le gardien Yuriy Degterev (élu gardien de l’année en 1977), ou encore le célèbre capitaine et attaquant Vitaliy Starukhlin, désigné meilleur joueur du championnat en 1979.
AU REVOIR L’URSS, BONJOUR L’UKRAINE
Suite à l’effondrement du bloc soviétique, l’Ukraine devient indépendante et crée le championnat d’Ukraine de football en 1991, plus communément appelée Premier League ukrainienne de nos jours.
Le club est dirigé par le milliardaire ukrainien Rinat Akhmetov (président du club depuis 1996). Cet amoureux du Shakhtar croit en son club et participe grandement à son développement. Le Shakhtar Donetzk devient très vite le grand rival du Dinamo Kiev, club qui marche alors sur le championnat ukrainien. Si le Dinamo Kiev domine le Shakhtar depuis la création de la ligue jusque dans les années 2000, les investissements d’Akhmtov et la progression constante du club permettent de créer un équilibre entre les deux clubs au début des années 2000. En effet, le Shakhtar et le Dinamo se partagent les titres, même si le parcours européen du Shakhtar n’est pas encore glorieux (le club alterne entre la ligue des champions la coupe UEFA (appelée désormais Europa ligue), et ne parvient pas à aller au-delà des huitièmes de finales).
L’APOGEE DU CLUB
Mais avec l’investissement de Rinat Akhmetov, sans doute l’homme le plus riche d’Ukraine, et au nouvel entraîneur Mircea Lucescu (considéré maintenant comme l’un des meilleurs entraîneurs du clubs) et sa nouvelle idéologie de recrutement, le Shakhtar va encore passer dans une autre dimension. Le mode de recrutement du Shakhtar est nouveau à l’époque, car il consiste à recruter au sein du marché sud-américain. Ainsi, des joueurs parfois connus aujourd’hui comme Jadson, Fernandinho, Willian ou Marcelo Moreno sont recrutés par l’entraîneur roumain, qui veut une équipe mi-brésilienne, mi-ukrainienne. Cet alliage entre l’aisance technique des brésiliens et la rudesse ukrainienne fonctionne très bien, et est devenu une marque de fabrique unique, que l’on ne voit d’ailleurs qu’au Shakhtar.
L’apogée du club arrive alors : le club rafle tous les titres du championnat d’Ukraine de football, et s’affirme même enfin sur la scène européenne en remportant en 2009 la ligue Europa (surnommée pour la dernière édition la coupe UEFA). Ils atteignent même les quarts de finales de ligue des champions l’année suivante, et enfin les demi-finales lors de la saison 2015-2016. Le club trouve enfin sa légitimité à l’échelle européenne, et devient un « grand » d’Europe, même si beaucoup d’autres clubs sont encore au-dessus. En 2009 également, grâce aux investissements de Rinat Akhmetov, la Donbass Arena de presque 53 000 places fut construite pour un budget avoisinant les 400 millions de dollars. Elle fait désormais partie de l’élite des stades de foot, et permet d’accueillir un club qui joue régulièrement la ligue des champions. Ce stade a également été utilisé à l’occasion de l’Euro 2012.
UNE SITUATION QUI SE DEGRADE, MAIS UN CLUB TOUJOURS AIME PAR SA VILLE
La situation en Ukraine est plus que compliquée depuis ces dernières années. La guerre du Donbass fait rage depuis 2014. La guerre civile atteint directement le club de Donetzk, qui a été contraint de s’exiler et d’abandonner provisoirement son stade neuf, la Donbass Arena. La région du Donbass était pourtant considérée comme la plus riche et la plus industrialisée d’Ukraine avant que la guerre ne débute. Désormais, la ville est comme le stade dévastée par les bombardements. Si le Shakhtar a été contraint à l’exil pour la sécurité de ses joueurs, le club aide néanmoins Donetzk à survivre. En effet, la population peut se réfugier dans le stade endommagé pour se protéger, mais aussi pour récupérer des bons alimentaires et des colis distribués par Akhmetov, faisant du milliardaire et du club plus en général un club soutenu en dépit de la misère. 10 millions de dollars sont ainsi comptabilisés pour soutenir cette action sociale.
Pour l’équipe ukrainienne, la psychologie des joueurs est évidemment affectée. Contraints de jouer à l’ « extérieur » l’ensemble de ses matches, toute le vie est quant à elle restée à Donetzk. Cela se reflète notamment en termes de résultats. Le célèbre et tant aimé entraîneur roumain Lucescu est parti, et si le quintuple champion d’Ukraine reste largement en tête pour remporter un nouveau titre national, la situation n’est pas la même en ligue des champions, où le Shakhtar n’arrive plus à passer les phases de poules. Ce désagrément s’explique aussi par le faible niveau de la Premier League ukrainienne, et au manque d’attractivité de cette ligue qui nuit au recrutement du club. Une situation plus difficile donc pour le Shakhtar, qui peine désormais à prolonger la gloire dont le club jouissait encore il y a quelques années.
L’EQUIPE TYPE
Gardien :
Andriy Pyatov (ukrainien) : il a été élu meilleur gardien de la saison de la Premier League ukrainienne à 5 reprises, dont la dernière fois en 2019 ; s’il reste au sommet de sa ligue et représente les deux dernières décennies glorieuses du Shakhtar et est titulaire indiscutable en Ukraine, le gardien ukrainien vieillit et ne pourra pas encore jouer longtemps à ce niveau, malgré ses réflexes et son placement judicieux.
Défenseurs :
Ismaily (latéral gauche brésilien) : après avoir joué pour le Desportivo Brasil et Sao Bento Ismaily est arrivé au Shakhtar en 2013. Endurant, rapide et puissant dans ses frappes à longue distance, il est un élément clé de l’équipe et participe grandement aux attaques du Shakhtar (voir schémas tactiques ci-dessous).
Maykola Matviyenko (défenceur central ukrainien) : diplômé de l'Académie Shakhtar, il a remporté le titre de champion d'Ukraine et la deuxième place de la Ligue des jeunes de l'UEFA en 2014/15 avec l'équipe des moins de 19 ans. il joue aussi pour l'équipe nationale d'Ukraine depuis 2017 ; ce défenseur solide peut apporter son soutien offensivement si l’équipe ne trouve pas de solution, grâce à de longues transversales, un de ses points forts.
Serhiy Kryvtsov (défenseur central ukrainien) : Il s'est révélé être un joueur tenace et polyvalent, opérant de manière fiable au cœur de la défense. Sa taille fait aussi de lui un bon élément en terme de duel aérien.
Vitao (latéral droit brésilien) : après avoir remporté le titre Sudamericano avec les U17 brésiliens en 2017 puis une compétition similaire avec les U20 deux ans plus tard, Vitao est un grand défenseur dont la force repose sur le positionnement et les tacles. Tout comme Krystov, Vitao est un bon joueur dans les duels aériens.
Milieux :
Taras Stepanenko (milieu défensif ukrainien) : il a commencé à jouer pour les orange et noir en mai 2010. Taulier du Shakhtar et de l’équipe nationale ukrainienne, Stepanenko est à 30 ans une référence en terme de milieu défensif à l’international.
Alan Patrick (milieu brésilien) : après avoir remporté la Coupe du Brésil et la Copa Libertadores, Patrick signe un contrat avec le Shakhtar en 2011. Il n’arrive néanmoins pas à devenir titulaire indiscutable, et est donc prêté à l'Internacional, à Palmeiras et à Flamengo pendant quelques années. Il revient au Shakhtar en 2017. Assez polyvalent, Patrick peut occuper différents rôles au milieu de terrain et se distingue par sa qualité de contrôle de balle.
Taison (ailier brésilien) : qui de mieux que lui pour porter le numéro 7 dans son équipe ? Il débute au SC Internacional, au Brésil, où il remporte en même temps la Copa Libertadores (2010) ; il signe avec le Shakhtar en 2013. Ses prestations et son talent font de lui le capitaine de l’équipe depuis fin 2017. Il est aujourd’hui encore considéré comme l’un des meilleurs ailiers de sa ligue, même si son âge commence à jouer contre lui (32 ans). Doté d’une très bonne technique, Taison est l’une des références à son poste et continue d’être régulièrement sélectionné avec le Brésil.
Viktor Kovalenko (milieu offensif ukrainien) : peut-être le joueur phare de cette équipe. Diplômé de l'Académie Shakhtar, il a notamment été leader du Shakhtar U19 qui a atteint la finale de la Ligue des jeunes de l'UEFA. Très polyvalent, le numéro 20 des orange et noir peut jouer milieu de terrain central ou ailier, ce qui est très utile pour s’adapter aux différents schémas tactiques des entraîneurs (notamment les changements entre 4-2-3-1 et 4-4-2-2). Il se distingue par son efficacité et ses décisions (audacieuses) sur le terrain. Il est également l’un des icônes de l’équipe nationale d’Ukraine et l’un des espoirs à la fois de sa sélection et de son équipe (il n’a que 24 ans actuellement). Il a déjà nommé meilleur buteur de la coupe du monde U20 en 2015.
Marlos (ailier droit ukrainien) : Marlos a commencé sa carrière de footballeur à Coritiba, au Brésil ; Le talentueux et habile milieu de terrain a rejoint le Metalist Kharkiv pour 8 millions d’euros en 2012. Il s'est rapidement imposé comme l'un des plus brillants meneurs de jeu de la ligue, attirant l'attention du Shakhtar et recruté en 2014 ; le numéro 11 brille par son contrôle de balle et sa technique exceptionnelle. Il délivre aussi régulièrement des passes marque des buts importants, à l’instar de son but décisif en finale de la Coupe d’Ukraine en 2017. Un superbe but de Marlos a permis au Shakhtar de remporter la finale de la Coupe d'Ukraine 2016/17. Brésilien de naissance, Marlos a néanmoins été naturalisé Ukrainien.
Attaquants :
Junior Moraes : il rejoint le Shakhtar en juillet 2018 après avoir joué dans de nombreux clubs, dont dans le club rival du Shakhtar, le Dinamo Kiev. Buteur de nature, il enchaîne les buts dans son nouveau club : il a notamment marqué 26 buts au cours de la saison 2018/19. Rapide, technique et très bon dans son positionnement, Moraes peut aussi se transformer en faux 9 quand il le faut pour mener des attaques et de développer l’animation offensive de l’équipe.
Entraîneur :
Luis Castro : arrivé en juin 2019, l’entraîneur portugais n’a pas encore eu le temps de dévoiler complètement sa tactique. Son rôle est aussi important que difficile, car il s’agit pour lui de maintenir le Shakhtar compétitif sur la scène européenne et de bonifier le travail de l’entraîneur considéré comme une légende en tant qu’entraîneur du club avec Oleg Oshenkov, Mircea Lucescu. Ce dernier est l’un des contributeurs majeurs des performances historiques du club ces années, et son travail formidable sera presque un poids pour le nouvel entraîneur, qui devra faire au minimum aussi bien que lui. Si les résultats sont bons mais pas autant que ceux de Lusescu, Luis Castro pourrait être moins apprécié par ses supporters, à l’instar d’un certain Thomas Tuchel au Borussia Dortmund après le départ de Klopp.
PLAN DE JEU DU SHAKHTAR DONETZK
Contre la plupart des équipes de Premier League ukrainienne, le Shakhtar Donetzk évolue en 4-2-3-1.
La charnière centrale, 100% ukrainienne, combine avec les milieux de terrain Stepanenko et Patrick. La relance courte étant privilégiée, les deux milieux n’hésitent pas à redescendre pour échanger plus facilement avec Matviyenko et Krystov. Le but est de créer une supériorité numérique dans l’axe au sein de sa moitié de terrain pour que les milieux de terrain puissent trouver des espaces plus aisément, et donner le ballon à un milieu offensif ou à un latéral en écartant sur les côtés. Ces derniers ont la particularité de monter haut sur le terrain lors des phases de possession. Ainsi, c’est souvent Stepanenko ou Patrick qui s’occupent de leur donner le ballon une fois les espaces trouvés.
Lorsque que l’équipe se retrouve dans la moitié de terrain adverse, Taison et Marlos, deux joueurs phares de leur ligue et de leur équipe, n’hésitent pas à monter aux côtés du buteur brésilien Moraes. Les latéraux, toujours positionnés haut sur le terrain, peuvent alors développer un jeu en triangle avec le meneur de jeu Kovalenko et les ailiers. Le but est ici de trouver des combinaisons dangereuses en créant une supériorité numérique sur l’un des côtés choisis (le côté préférentiel du Shakhtar était le gauche ces dernières années). En effet, si le côté choisi est le gauche, Ismaily combinera avec Kovalenko et Taison. Le latéral (ici Ismaily) montera progressivement rejoindre l’ailier pour créer une supériorité numérique par rapport au latéral adverse. Dès qu’un décalage est créé, Stepanenko montera sur le terrain en soutien au duo Ismaily/Taison, tandis que Kovalenko montera aux côtés de Moraes et Marlos. L’avancée de Kovalenko a pour avantage de d’avoir un grand nombre de joueurs dans la surface adverse (environ 3 joueurs en général : le buteur, le milieu offensif et l’ailier opposé au côté d’où part l’action). Patrick monte également en prenant la place de Kovalenko. Les centraux prennent alors la place des deux milieux. Le danger vient donc la plupart du temps des centres venant des côtés grâce à une supériorité numérique face au latéral adverse (ailier + latéral).
Si aucune combinaison de jeu en triangle n’arrive à trouver des décalages, ou si l’équipe adverse reste compacte sur le côté d’où le Shakhtar évolue, alors c’est au rôle des centraux d’effectuer des transversales (mise en place d’un jeu plus direct). Mais cette option reste rare étant donné la qualité technique brésilienne de l’équipe en attaque lié au faible niveau de la ligue ukrainienne. Aussi, si l’équipe n’arrive pas à trouver d’options, Moraes est capable de jouer faux 9 et ainsi descendre légèrement afin de participer à la création des actions. Seul problème : il y a alors moins de solutions dans la surface de réparation adverse. Dernière solution, tirer à vue : le défenseur brésilien Ismaily est particulièrement doué pour les frappes lointaines, même si cela n’est pas la stratégie première de l’équipe.
Contre certaines équipes (et notamment en ligue des champions), lorsque le Shakhtar n’est plus sûr d’avoir la possession du ballon, il peut évoluer en 4-4-2 à plat à mi-hauteur. Le groupe est alors compact sur le terrain et coulisse sur le côté où se trouve le ballon en phase défensive. Si le ballon se trouve à gauche par exemple, l’équipe coulissera alors à gauche : Kovalenko pressera le joueur adverse (ailier ou latéral) et Stepanenko prendra sa place initiale ; Patrick remplacera donc Stepanenko, et Marlos prendra la place de Patrick. Le but est de ne laisser aucun espace sur le côté du terrain où l’équipe veut évoluer, quitte à laisser des espaces sur le côté opposé.
Ce modèle de jeu ressemble donc beaucoup à celui du célèbre Atletico, référence en matière de catenaccio. Mais sa différence consiste en ce qu’elle a tendance à évoluer mi-haut sur le terrain et non très bas. Aussi, lorsque l’adversaire recule, l’équipe n’hésite pas à presser, et Moraes et Taison ont pour rôle de presser très haut sur le terrain afin d’empêcher les relances courtes du gardien. Cette stratégie comporte cependant un défaut : même si le bloc est très compact, il suffit que l’équipe adverse trouve des espaces entre les lignes et fasse une passe en profondeur partant des côtés en direction d’un attaquant rapide, pour que le Shakhtar chavire.
Depuis l’arrivée du nouvel entraîneur Luis Castro, le Shakhtar joue aussi parfois en 4-1-4-1, mais il est encore tôt pour savoir si ce schéma de jeu sera définitif ou non.
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